Madagascar terre de contrastes

Des hauts plateaux aux côtes sauvages, Madagascar offre à ceux qui prennent le temps de s'y attarder des paysages hors du commun. De Diego-Suarez, ancien port militaire français à Tuléar au sud extrême, la diversité des régions, des populations, vous marquera à jamais. Madagascar resté au portes du temps, qui réunit tant d'ethnies Antakarana, Antandroy, Antanosy, Antefasy, Antembahoka, Antemoro, Antesaka, Bara, Betsileo, Betsimisaraka, Bezanozano, Mahafaly, Merina, Sakalava, Sihanaka, Tanala, Tsimihety et Vezo et de tribus diverses est ancré dans des croyances où le culte des ancêtres dirige la vie quotidienne de ses citoyens. Madagascar pays pauvre parmi les plus pauvres de la planète, reste une destination de rêve où vous ressentirez de vraies émotions, où vous pourrez vivre une vraie aventure, aisément aller à la rencontre d'une population accueillante et chaleureuse. Un tel voyage se prépare car il est important au voyageur qui s'y rend de savoir qu'il revient dans un temps qui s'apprécie autrement. Si tout est ravissement, il n'en demeure pas moins de rester prudent quant à la façon de s'y conduire. Les "fady" gèrent la vie et les outrepasser peu attirer de graves ennuis. Mieux vaut s'y soumettre.

Antananarivo - Tananarive - Tana

Terre des Merinas

Enclavée entre les sept collines, la ville très bruyante, très polluée aux embouteillages nombreux, est un dédale de petites ruelles qui se croisent et s'entrecroisent, d'escaliers petits et raides qui donnent accès aux quartiers surplombant la ville. Les rues portent des noms mais les Malgaches ont pour habitude de localiser les endroits par les noms de quartiers. Analakely au centre-ville, Isoraka vers le lac Anosy, Ambohidahy au côté du palais présidentiel. Un seul feu tricolore qui marche.... qui ne marche pas pour toute la ville. Il y a beaucoup d'hôtels à Tana, des plus chics aux plus délabrés. Je vous recommande de visiter les chambres car toutes ne sont pas pourvues de toilettes particulières et vous serez obligés d'utiliser des toilettes communes. Négociez le prix en fonction de la durée de votre séjour et des prestations offertes. Ne laissez pas vos valeurs dans votre chambre, la plupart vous offrent la possibilité de les laisser dans un endroit sûr! Certaines chambres ont des coffres, c'est rare et à éviter. La climatisation ou le ventilateur, c'est selon. De toute façon, la valeur des étoiles n'a pas du tout la même correspondance que chez vous et de plus ce n'est pas la quantité d’étoiles qui forcément vous donnera les meilleures satisfactions, sauf peut-être de payer. De nombreux restaurants à Tananarive. Des Français, Malgaches, Italiens, Indiens, Chinois, Vietnamien, Japonais. En général ils sont assez chers et la qualité ne sera pas ce à quoi vous vous attendez. N'hésitez pas à chercher les petites gargotes, c'est bon, nettement meilleur marché et en plus vous mangerez malgache. Je ne vous conseille pas de manger du poisson hormis sur les côtes du pays, car la chaîne du froid est peu fiable et les produits sont souvent plusieurs fois recongelés. A éviter absolument, les petits vendeurs au coin de rue. Il n'y a que les Malgaches qui peuvent supporter cette nourriture. Une multitude de petits snacks ou il fait bon se restaurer à midi mais souvent fermés le soir. Plusieurs endroits où vous Pourrez entendre des musiques de tout le pays mais hélas ou vous risquez de ne rencontrer que des "Vazaha" et tout ce qui va avec. De bonnes occasions de déguster les rhums malgaches qui n'ont rien à envier aux rhums antillais. Mon préféré est sans nul doute le Mangoustan et le St Claude au parfum caramel; mais aussi le Dzamanzary de la région de Nosy-Be, et .Si vous avez la santé, le rhum en vrac est détonnant! Il y a deux salles de cinéma, une au C.C.A.C. et la seconde (fermée à ce jour) avenue de l'Indépendance

A voir, à faire

Le Zoma, le plus grand marché à ciel ouvert du monde a été déplacé dans le quartier qui se situe à gauche de la gare ferroviaire, superbe construction de l'ère coloniale. Si le marché n'a plus ce charme qui en faisait un lieu de promenade et de rencontre avec le peuple malgache il reste quand même un marché très hétéroclite ou vous trouverez tout ce à quoi vous ne pensez pas. En allant sur la droite de la gare vers l'Immeuble le Radiola le marché "Pochard" en face est à voir. Le C.c.a.c., le centre culturel Albert Camus sur la place de l'indépendance est très actif et propose des expositions sur la culture malgache; artisanat, photos, peintures et projette des films (souvent français) très intéressants. La Ville, peu de monuments à visiter. Promenez-vous à pied dans la ville et levez la tête. Les rues et ruelles sont à parcourir. La ville et sa gare ferroviaire sont superbes. Le Palais de la Reine, hélas détruit par un incendie criminel en 1995, il reste fermé au public, en attendant une restauration indispensable. Un des rares joyaux de l'histoire malgache. Une partie des fonds pour la reconstruction a été détournée, restituée mais l'autre partie demeure introuvable; l'UNESCO envisage de reprendre les travaux ! Les travaux ont repris (2006) et à nouveau stoppés en 2009. Le Lac Anosy est superbe avec au centre sa colonne " Vendôme" mais attention, infesté de moustiques; autour plein de petits restos. Dans les rues vous verrez de nombreux mendiants; nous avons tous des sentiments, mais de grâce arrêtez de donner des sommes inconsidérées. Le salaire moyen est de 250.000 Fmg (250 FF, 40 Euros). Non seulement vous changez la mentalité de ces gens mais en plus vous donnez l'image que tous les "Vazaha" sont riches. Vous savez que ce n'est pas vrai. Timbazaza, un parc ou les animaux peu nombreux vivent dans une semi-liberté et ou vous pouvez découvrir la faune et la flore de Madagascar. Le marché artisanal rassemble une multitude d'échoppes qui vous proposent pratiquement tout ce qui se fait à Madagascar. Les boutiques sont collées les unes à côté des autres et cela est très agréable. Objet en bois, statues, broderies, jeux, cadeaux, etc. tout ce que vous voulez. Mais attention les prix sont très chers et vous devrez entamer les indispensables négociations. Ne pas y aller en petites sandales car il y a des passages difficiles surtout pendant la saison des pluies (attention aux petits voleurs).

Antsiranana - Diego-Suarez

Terre des Antakarana

La ville est difficilement accessible suivant la saison (de mi-novembre à mi-avril) car les routes qui y mènent que ce soit de Ambanja ou Antalaha, sont en piteux état. Ancienne base militaire française, port de transit des voyageurs de l'Afrique, Diego Suarez a gardé les traces de la présence française avec son architecture coloniale avec de nombreuses bâtisses plus ou moins bien conservées. Peu de choses à voir à Diego sinon se promener dans les deux artères principales; l'une qu'on descend et l'autre qu'on remonte. Le port qui est le troisième port de Madagascar a une activité réduite est à voir, le petit square où trône le statue de Gallieni ainsi que le très joli kiosque à musique où autrefois avait lieu de petits concerts musicaux joués par la fanfare locale. De Diego vous pourrez faire de très belles ballades vers les plages du sud à environ 20 km et celle de Ramena au "Pain de Sucre" particulièrement jolie. La mer d’Émeraude vous ravira ainsi que la Baie des Dunes. Au nord, le Cap d'Ambre sera accessible avec un 4X4.Diego-Suarez offre une des plus belles baies du monde et c'est vraiment un site exceptionnel à découvrir. Une faune intéressante avec une variété étendue de lémuriens dont le célèbre "aye-aye", des reptiles, mais ce n'est pas l'Afrique. Ville de mélange de populations, elle est composée de Yéménites, de Somaliens, de Chinois et d’Indiens Bantoues. Diego-Suarez peut être le point de départ vers le département français de l’île de Mayotte située dans l'archipel des Comores qui est l'endroit français le plus proche pour une éventuelle nouvelle entrée sur le territoire malgache. De nombreux bateaux, cabotages partent vers les Comores, mais prudence dans le choix des embarcations.

Gafilo: février 2004

Située dans une des plus belles baie du monde, Antsiranana, Diego communément appelé, troisième port du pays, possède elle aussi une importante richesse architecturale coloniale française. Le général Gallieni trône sur le monticule surplombant le port. La ville comprend deux rues principales, une qui descend vers le port et l'autre qui, du port remonte au centre-ville. Un récent hôtel de luxe a ouvert ses portes à des prix hors de prix. A part flâner dans les rues, au marché, dans la vielle ville, rien de culturel à découvrir comme malheureusement partout dans les villes côtières. Ne soyez pas étonné mais à Diego le taxi s'arrête pour charger d'éventuels autres clients. Le fameux pain de sucre est la promenade avant de rendre à Ramena. Plage de cocotiers, très prisée des Malgaches le dimanche elle se situe à 20 km au sud de Diego. En vous dirigeant vers le nord vous irez découvrir le Cap d'Ambre, son parc national, et celui de l'Ankarana, sur une piste plutôt difficile. Le 4x4 s'impose. La route retour point de départ pour les "Tsingy" passe par Ambilobe d'où vient le fameux rhum et ensuite vers Antalaha petit port d'où vous pourrez embarquer vers Nosy Be. La route piste qui vous emmène vers Tana ou Mahajanga est souvent impraticable. De Diego vous pourrez trouver un moyen autre que l'avion pour vous rendre aux Comores ou Mayotte, mais c'est très risqué car les pirogues ou autres sont surchargées, peu sûres et si vous n'êtes jamais convaincu du départ, vous le serez encore moins de l'arrivée. Il 'est souvent périlleux d'embarquer. N'hésitez pas à vous déplacer aux alentours, vers Ramena où vous découvrirez le fameux "Pain de Sucre" de Madagascar, et la plage. De nombreuses baies dans la Mer d’Émeraude, celles des dunes, celle des pigeons et des Sakalavas peuple réputé pour sa gentillesse, originaire de tout le nord-ouest de Madagascar. Le cap d'Ambre sera lui aussi incontournable.

Mahajanga - Majunga

Terre des Sakalava

Il suffit de se promener dans cette ville magnifique pour ressentir le calme et la quiétude de ses habitants. Peuplée par les Sakalavas et les Karana (d'origine indo-pakistanaise) la ville est le deuxième port de Madagascar. Un port qui autrefois fut très actif, mais qui par manque d'entretien s'est vite retrouvé difficilement exploitable. Les plages ne sont certes pas celles du sud mais on ne va pas à Majunga pour bronzer. Le centre-ville vers la mairie est très animé le soir; de nombreux endroits ou boire une bière et déguster des brochettes: ambiance malgache. La promenade du front de mer refaite récemment, très agréable au coucher du soleil est à découvrir ainsi que les différents marchés de la ville eux aussi remis en état. Le quartier de Tsaramandroasa est lui aussi très pittoresque. La Ville est essentiellement appréciée pour sa tradition d'accueil séculaire. Ses habitants vous accueillent avec sourire et gentillesse, quelle que soit votre origine, ce qui n'est pas forcément le cas dans toutes les régions de Madagascar. Ce qui explique d'ailleurs pourquoi est-elle si cosmopolite. Malgaches de toutes ethnies, croyants de toutes confessions, européens, chinois, indiens y vivent, non pas en bonne intelligence car cela supposerait une hypocrisie, mais en excellents termes. C'est une ville ou l'étranger se sent vraiment le bienvenu. Ce qui en fait véritablement une richesse voire une particularité, pas seulement à Madagascar mais également en Afrique.

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Dans la vielle ville "Mahajanga Be" prenez soin de lever la tête et vous verrez d'anciennes constructions de style colonial bien souvent délabrées, aux arcades protégeant des pluies diluviennes qui peuvent s'abattre en saison des pluies, de mi-novembre à mi-avril, comme du soleil ardent. La majorité des commerces et hôtels sont tenus par les "Karana". De là aller voir le port de commerce d'où partent les containers et le JP Calloch en direction de Nosy Be, ainsi que le vieux port où les boutres sont remplis de marchandises diverses (riz, bois, poissons) et chargés à la limite de la ligne de la sécurité; hallucinant ! Sur le front de mer à la toute nouvelle promenade dont les Mahajangais ont fait leur lieu de rencontres préféré, on déguste les fameuses brochettes, face au soleil se couchant derrière Katsepy. Remontez jusqu'au baobab tricentenaire et la belle rue de France avec sur sa gauche la résidence du gouverneur en direction du centre-ville. Le marché "Bazar Be" situé près du "Tobany", bar où se rencontrent les "Vazaha" et les belles de Majunga n'est guère intéressant car trop peu achalandé et cher. En direction de l'hôtel de ville se dresse la cathédrale. Plus haut vers la mairie le quartier est le soir très animé, avec une multitude de bars où on boit une THB et mange jusqu'à une heure avancée. Un peu plus haut le marché de Mahabibokely où il faut aller. De là vers l'aéroport on va à Tsaramandroso quartier populaire avec ses échoppes en tout genre. Pour les curieux, la fabrication de boutres a lieu vers les abattoirs sur la plage d'Aranta. Le Cirque rouge (en dehors des heures chaudes) est à découvrir. Les sables multicolores qu'il recèle servent à la décoration des bouteilles dans lesquelles les artistes malgaches redessinent le modèle de votre choix. Un artiste connu de tous les taxis et même de Paris Match, exerce ses talents en direction de la plage du Grand Pavois. Quant au lac sacré, il est très petit, et si vous n'y aller pas, rien de grave. Attention sur place aux "fady". A une heure de route vers le nord en direction de Maevatana il y a les superbes grottes d'Anjohibe et quelques km plus loin le parc national Ankarafantsika, poumon vert au milieu de rien. Des rares makis, des crocodiles, une végétation luxuriante aux plantes endémiques et un prix d'entrée beaucoup plus cher pour les Vazahas. La route Rn4 va vers Marvoy, village agricole et de pêcheurs très pittoresques. Les plages sont rares à Mahajanga. La plus belle est celle d'Amborovy; mais à une dizaine de km (bien négocier le prix de la course) et le retour est aléatoire. Celle du village touristique (direction hôtel "La Piscine") est celle des Mahajangais. Elle est sale et dangereuse à cause de très forts courants et sa physionomie change en fonction des fortes marées en saison d'été. Sur le stade de foot, les combats de morengue sous des gradins colorés se disputent le samedi. Mahajanga mérite bien qu'on s'y attarde quelque temps.

Mahajanga ou Majunga devient la cité balnéaire privilégiée des touristes malgaches où ils trouvent toute la tranquillité dont ils ont besoin pour s'échapper de Tananarive, capitale polluée et bruyante. La gentillesse des "sakalava" est légendaire mais tend à se durcir avec les difficultés grandissantes. Si le calme règne ici, il n'en demeure pas moins utile d'être vigilant.

A voir, à faire

Morondava - Morondave

Terre des Sakalava et Vézos

Située face au canal du Mozambique, Morondava est la capitale de la région du Menabe, au bout du delta de la rivière Menabe. La ville est très marchande (arachides poix du Cap, maïs et fruits de la mer) De grands boutres y font halte au large en attendant les pirogues. La ville qui a conservé quelques vestiges coloniaux n'est pas très accueillante de par sa nonchalance et le peu de commerces et d'activités. Tout l'intérêt d'être à Morondava est de se rendre dans la forêt des baobabs ou vous serez émerveillés par cette beauté, au coucher de soleil de préférence. D'après la légende le baobab trop fier de lui à cause de sa beauté, fut arraché par dieu qui le replanta à l'envers pour apprendre à plus de sérénité et d'humilité. Un peu au sud le village de Belo sur Mer est un des principaux lieux de fabrication des boutres. De Morondava peu de solutions pour voyager; retour obligatoire sur Tananarive. Au nord la spectaculaire allée des baobabs et bien d'autres espèces endémiques de baobabs aux alentours, qui attirent des touristes du monde entier, et plus au nord le Parc national Tsingy de Bemaraha, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Plus près, à 40 km au nord-est de Morondava se trouve le parc privé de la Forêt de Kirindy, qui renferme trois espèces endémiques de baobabs de très nombreuses espèces endémiques d'animaux, sept espèces de lémuriens, de fossas, de reptiles dont les caméléons geckos et serpents. Beaucoup de communications locales et de petits transports se font par conséquent par pirogues sur le fleuve, ou par pirogues à balancier sur la mer (cabotage). Le char à bœufs est également très utilisé par les paysans pour les transports en plus des camions utilisés par les administrations locales ou les commerçants.

A voir, à faire

Nosy Be- Nosi Be - (La grande île)

L’île est sans doute la plus belle et la plus connue de Madagascar. Ses plages de sable fin, sa végétation luxuriante vous enchanteront. Elle est cernée par de nombreuses îles toutes plus belles les unes que les autres, Nosy Sakatia, (l'île aux orchidées), Nosy Tani Kely ( île de la petite terre ) et Nosy Komba ( l'île aux lémuriens ) que vous devez visiter. N'hésitez pas à vous balader à l'intérieur: la route des lacs, le mont Passo, la montagne d'Ambre. Les lacs sont sacrés, donc attention aux "fady" (baignade et pêche interdites). En saison des pluies il est difficilement possible de sortir de l'île et donc de rallier Diego Suarez; le bateau s'impose si la mer le permet. Hell-Ville, ville en piteux état, encore aggravé par le passage du cyclone Gafilo possède de superbes maisons de style colonial et y flâner est un régal. La prison avec en face un petit jardin ou se tient un marché artisanal de broderies, le marché, avec ses étals ou l'on coupe la viande sur des billots de bois plus que douteux (vous verrez les nuées de mouches), le port, méritent qu'on s'y attarde. A partir de Nosy Be les nombreuses îles à visiter en prenant la pirogue, moyen de transport le plus agréable. Vous pourrez aussi prendre des navettes qui vous amèneront à Anbanja. L'endroit paradisiaque est devenu très cher car les Français et Italiens qui y détiennent des affaires, souvent en difficulté financières, auront tendance à vous prendre pour des pigeons et pratiquent même des prix négociables en euros ! De nombreuses filles y viennent se prostituer, ainsi qu'à Ambatoloaka (petit Juan les Pins local) et quelques touristes se trouvent en prison, car les nouvelles lois contre la prostitution y sont appliquées sans retenu.

A voir, à faire

Visite des îles Nosy Mitsio l'île allongée, Nosy Radam, Nosy Sakatia: l'île aux orchidées, Nosy Tanikely, l'île de la petite terre est superbe, Nosy Komba, l'île aux lémuriens, Nosy Faly, l' île sainte. Dzamanzary. Visite obligatoire de l'usine (si elle n'est pas fermée, cela dépend de la saison), dégustation de son rhum (un des meilleurs du pays). D'autres bons rhums à Madagascar:  Le St Claude au goût caramel, l'Ambilobe, le Mangoustan etc. 

Le Donia Festival organisé chaque année au début du mois de juin,  réunit durant 4 à 5 jours l'ensemble de la population de l'île à des manifestations sportives et concerts de musiques de l'Océan Indien. Organiser une des plus grandes manifestations musicale et culturelle de l'Océan Indien (si ce n'est la plus grande) à Nosy Be quel pari fou, quel rêve !... Ce fut, effectivement celui du défunt Roger Kha et de sa bande de copains. Leur volonté, leur opiniâtreté et leur enthousiasme communicatifs ont su créer l'environnement favorisant l'adhésion de tout un ensemble de partenaires/sponsors et de médias pour le plus grand plaisir des spectateurs qui n'attendaient que cette occasion pour développer, au rythme du Salegy et des artistes locaux et nationaux, la joie de vivre. Ainsi naquit le Donia. Dix ans sont passés depuis. La dernière édition de Donia a été un succès d'envergure confortant encore une fois l'explosion de tous les indicateurs tant qualitatifs que quantitatifs inhérents à une telle manifestation avec près de 40 000 spectateurs et plus de 300 artistes qui se sont produits  durant les 4 soirées. Ce festival est  retransmis sur de nombreuses chaînes de TV internationales avec une reconnaissance mondiale du Donia à travers le "Wonex" (Salon international du festival).  

Hommage rendu à Bob Marley chaque année le 11 mai, jour anniversaire de sa mort; une caravane très hétéroclite part de Hell-Ville à Dzamanzary et finit sur la plage. 

Toamasina - Tamatave (c'est salé)

D’Antananarivo 354 km d' une route sinueuse en assez bon état. Cette route magnifique bordée de ravenalas (arbres du voyageur) et de bananiers chemine entre les collines. Prudence elle est la plus fréquentée de Madagascar et donc très dangereuse à cause d'une intense circulation des camions. La route de nuit à ses avantages. Tamatave est le plus grand port de Madagascar d'où transitent les épices, le poivre, le girofle, le café, la vanille le bois et bien d'autres choses. C'est le point de départ des routes vers Foulpointe et l'île de Sainte Marie. Le canal des Pangalanes y longe la côte sur des centaines de km. Autrefois, ville bien paisible elle devient de plus en plus dangereuse. L'insécurité est grandissante et se promener la nuit à pied est absolument déconseillé; de plus les "pousse-pousse" et les taxis sont peu sûrs. A Tamatave plus qu'ailleurs il vous faudra négocier la course avant de monter et bien s'entendre sur la destination. De très jolies et larges avenues aux maisons d'architecture coloniale, bordées de flamboyants magnifiques en période de floraison, caractérisent cette ville. Pour les passionnés ou les amateurs, les matchs de foot le dimanche au grand stade; on y vient avec son vélo et.... les murs sont décorés de peintures publicitaires (vache qui rit) faites au pochoir; c'est à voir. Malheureusement vous ne pourrez profiter de la baignade car la mer est infestée de requins et de nombreux panneaux vous le rappellent. A partir de Tamatave vous pouvez aller à Foulpointe (Mahavelona), charmant petit village avec une superbe plage. Un vieux fort que l'on peut visiter. Foulpointe est un lieu de villégiature très apprécié des Malgaches. De Foulpointe via Fenerive-Est (Fenoarivo) direction l'île Ste Marie (Nosy Boraha, l'île des femmes), petite île paradisiaque, mais le soir envahie par les moustiques. Villages de pêcheurs, plages désertes, Sainte Marie vous enchantera. Au mois de juin les baleines à bosse viennent mettre bas et se reproduire. De nombreux hôtels avec bungalows; je préfère les ceux des villages de pêcheurs, certes moins confortables, mais moins chers et surtout authentiques. Ligne régulière entre Tamatave, la Réunion (Le Port) et l’Île Maurice (Port Louis) à bord des navires Trochetia et Mauritius Pride par la compagnie mauricienne Scoam réservation en face de l'hôtel Joffre. La sortie à faire est certainement celles des Pangalanes. Le canal s'étend sur une longueur de plus de 600 km et sert à la navigation des marchandises jusqu'à Farafangana au sud. Il n'est pas navigable sur sa totalité, mais sur plus de 400 km. Vous pourrez donc embarquer directement à la gare fluviale ou par l'intermédiaire d'une agence qui se chargera de vous ponctionner. En ce cas, il faudra bien étudier votre parcours et entrevoir les conditions de retour. Une vraie aventure s'offre à vous. A partir de Tamatave vous pouvez aller à Foulpointe (Mahavelona), charmant petit village avec une superbe plage. Un vieux fort que l'on peut visiter. Foulpointe est un lieu de villégiature très apprécié des Malgaches. De Foulpointe direction l'île Ste Marie (Nosy Boraha, l'île des femmes), petite île paradisiaque, le soir envahie par les moustiques. Villages de pêcheurs, plages désertes, Ste Marie vous enchantera. Au mois de juin les baleines à bosse. De nombreux hôtels avec bungalows; je préfère les ceux des villages de pêcheurs, certes moins confortables, mais moins chers et surtout authentiques. La route continue en direction de Fenerive-Est (Fenoarivo) pour vous conduire à la célèbre île Sainte Marie où les baleines à bosse qui remontent vers les eaux chaudes viennent chaque année dès le mois de juin. Au départ de Tamatave, la Compagnie Malgache de navigation C.m.n. effectue des liaisons vers Mananara, Maroantsetra, Antalaha, Vohémar, Diégo, Nosy-Be, Mahajanga et également vers le Sud, Mananjary et Tuléar.

Toliara - Tuléar (Le port où l'on arrive)

La terre des Vézos

Tuléar, une grande ville avec son architecture coloniale, des avenues rectilignes, des quartiers en carré et de petites cases, ne parait pas aussi grande que ça. Partout des échoppes où vous trouverez de superbes coquillages, de toutes les formes, de toutes les couleurs. Profitez d'être à Tuléar pour aller séjourner à Ifaty à une heure de piste de sable, charmant village de pêcheurs au bord du lagon de Ranobe. Plusieurs endroits pour dormir mais si des conditions sommaires ne vous gênent pas, Deca saura vous accueillir dans ses bungalows; c'est plus que rustique mais peu cher, la nourriture y est bonne et autour d'une grande table se rencontrent Vazaha et Malgaches. Vous pourrez déguster des langoustes achetées directement aux pêcheurs, à des prix défiant toute concurrence, les pieds dans l'eau. Anakao village de pêcheurs Vezo est à trois heures de pirogue avec non loin les îles Nosy Ve, Nosy Satrana et un peu plus loin Mangile. Tuléar est vraiment très loin de tout et il est très difficile suivant la saison de rallier quelques destinations lointaines. Il vous faut donc prévoir du temps. La piste qui vous mène à Fort Dauphin n'est praticable qu'en 4x4 et que très peu de jours. Le paysage est désertique, composé d'une rare végétation qui résiste aux chaleurs caniculaires du sud, mais que c'est beau! Les pousse-pousse sont très agressifs aussi, comme à Tamatave. Peu de distraction à Tuléar sinon que de déambuler dans les innombrables marchés, les bars et glaciers. De Tuléar vous pouvez remonter en pirogue ou canot à moteur jusqu'à Morondave et Mahajanga.

Au nord de Tuléar il y a la forêt sèche des Mikea, peuple très inaccessible qui vit de la chasse et de la cueillette, allume le feu avec des silex, en marge de la civilisation, mais en totale osmose avec une nature très hostile. L'eau est rare dans le sud.

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