La culture à Madagascar

Panorama

Il faut bien reconnaître que les Malgaches ne sont que trop peu attirés par tout ce qui est culturel comme le cinéma, le théâtre, la littérature et les autres activités. La culture qui n'a vraiment jamais été un moteur du développement et qui n'a en aucune façon été encouragée par les divers gouvernements et institutions, se limite à l'histoire passée. Vous ne trouverez pas de grandes manifestations culturelles, hormis dans les Alliances Françaises qui grâce aux efforts de quelques-uns proposent des journées culturelles variées (concerts, expo photos, pièces de théâtre). Les Malgaches de par leurs habitudes ne sont que très peu ouverts à un monde qu'ils ne connaissent pas, que ce soit géographiquement, historiquement, politiquement ou culturellement. Les niveaux d'études sont extrêmement inférieurs à ce qu'on pourrait attendre d'un pays qui a une si riche histoire et un si riche potentiel avec sa jeunesse. Vous ne verrez que très rarement des livres dans les foyers, ou les Malgaches un livre à la main. Dans ce pays où règne la grande misère il est difficile de se cultiver quand on n’a pas d'argent pour manger, envoyer ses enfants à l'école et où l'on ne vous a jamais appris la joie et l'utilité de se cultiver.

Cinéma. Raymond Rajaonarivelo est le seul réalisateur de cinéma et il n'y a pas de studio. Dans les villes comme Tamatave, Mahajanga, Tuléar, Diego Suarez, Morondava, il n'y a pas de salle de cinéma ouverte. La capitale est dotée de deux salles dont une au C.C.A.C. (Centre Culturel Albert Camus) pour une population atteignant en 2008 les deux millions d'âmes. 

Peinture et Sculpture. Peu d'artistes peintres malgaches : J. Andrianaivo Ravelona, et Hazavana. Sahondra Rabearivelo, sculpteur qui a exposé surtout en France, Paris, Unesco, Salon d’Automne, etc. Ses sculptures sont édifiées au jardin de Tsimbazaza, au jardin du Fanorona Ampefiloha ou au Centre social de 64 ha. 

Littérature. La littérature n'a que quelques auteurs. Jacques Rabemananjara(1913- 2005) Clarisse Ratsifandrihamana (1926-1987), Michèle Rakotoson, Jean-Luc V. Raharimananasont les écrivains ou poètes les plus connus et hélas très peu lus. Les bibliothèques sont pratiquement inexistantes. Des efforts sont faits mais il faudra apprendre aux gens et surtout aux jeunes, d'user et d'abuser de la lecture.

Télévision. Elle est de très mauvaise qualité technique; les émissions sont fréquemment interrompues, on saute d'un programme à un clip, on passe du milieu d'un film au milieu d'un autre; bref c'est bien triste.. Quant à la qualité culturelle, que ce soit sur la chaîne nationale ou celles privées, souvent locales (RTM, MBS) elle est plus que médiocre; il est navrant que personne ne veuille construire une télévision qui comble ce manque de culture dont fait preuve Madagascar. Peut-être est-ce volontairement que l'on maintient ce peuple dans une sous culture et dans l'ignorance de ce qui se passe ailleurs. Par contre des émissions religieuses que l'on peut qualifier de dangereuses telle que "Apocalipsy" sont presque journalières. Il y à la télévision par satellite "Canal satellite" mais tellement chère, plus qu’un mois de salaire, que seuls les gens aisés y ont accès. Quant aux émissions enfantines elles sont absentes du paysage. Un plus est le peu de pub car très peu de sociétés ont les moyens financiers de paraître. Par contre les sociétés "Tiko" et "Magro" etc. appartenant au président Marc Ravalomalana entrepreneur...... Monsieur le Président: ce n'est pas parce qu'on est pauvre que l'on doit présenter cette médiocrité de programmes et empêcher toute créativité.

Théâtre. Pas de salle digne de ce nom à Madagascar; les représentations se passent la plupart du temps en plein air.

Musique. Il y à de nombreux et bons chanteurs: Régis Gizavo. Fenoamby, Tany Manga, Backom, Jaojoby,Rossy..etc., et aussi de très bons musiciens. La star'ac est même arrivée à Madagascar !!!! A part les tubes français (Céline Dion....etc.) et internationaux (Mariah Carey...etc.), les Malgaches ne sont que très peu ouverts aux musiques du monde...excepté le reggae et ses représentants les plus connus: Bob Marley, Burning Spear...etc.). Par contre ils sont encore très attirés et ce n'est pas pour déplaire par de vieux artistes français, qu'ils connaissent mieux que nos jeunes compatriotes, comme Edith Piaf, Charles Trenet, Charles Aznavour, Georges Brassens et les d'autres. Toutes les chaînes de télévision diffusent très souvent pour combler leur manque de moyens, de nombreux clips d'artistes malgaches; clips fabriqués avec des moyens plus que rudimentaires, souvent tournés avec de simples caméscopes. La profusion n'est pas synonyme de qualité. En effet peu d'artistes s'exportent vers la Réunion en premier lieu et en second vers la France. Faute d'argent et d'aide de l'état qui n'a pas de politique d'aide aux artistes ils ne peuvent pas venir en métropole pour apprendre et rencontrer les producteurs. On imagine facilement qu'au niveau international c'est du domaine de l'impossible. Ceux qui arrivent à se produire en France ou même certains pays européens le sont comme invités dans les concerts d'été. Les concerts qui ont lieu à travers Madagascar sont peu nombreux car la situation climatique n'est guère favorable de mi-novembre à mi-avril dans tout le pays, et les trajets tellement laborieux à cause de l'état des routes que les artistes qui ont en plus de faibles moyens matériels et financiers ne se déplacent guère. Si vous voulez les rencontrer ils sont bien souvent à Tananarive, au glacier. Dans les rues vous trouverez tous les Cd, Dvd, Cdrom de tous formats et souvent de piètre qualité, de tous ces artistes et d'autres artistes internationaux; attention tout cela est bien illégal et vous prendrez des risques à la douane à votre retour.. 

Culture traditionnelle malgache

Le kabar. Une place particulière dans la vie des malgaches. Il n'y a pas un événement important (mariage, funérailles, retournement des morts, réunions politiques) qui ne soit précédé d'un ou de plusieurs kabary, véritables joutes oratoires entre différents intervenants. Les plus importants sont ceux prononcés par les monarques et ceux des demandes en mariage qui peuvent durer des heures. Les kabary sont nés avant l'arrivée de l'écriture à Madagascar, d'où l'importance du lovantsofina (tradition orale) dans sa transmission. Il est utilisé pour expliquer, pour persuader et pour condenser des idées. Pour permettre leur mémorisation, le mpikabary (orateur) fait appel à des expressions ou citations qui ne se confondent pas avec le langage commun mais restent toutefois assez accessibles. La qualité d'un discours se juge par la pertinence et la quantité des expressions choisies par l'orateur et c'est généralement au cours du rituel de purification, le fialan-tsiny, qu'il doit faire preuve de son habileté. Il doit se montrer à la fois enjoué, ironique et plein d'humour afin d'emporter l'adhésion de son auditoire. Ces expressions verbales sont généralement les proverbes, les adages, les dictons. Le Malgache ne faisant pas la distinction, toutes ces expressions entrent dans la catégorie des ohabolana ou proverbes. Quelques orateurs expérimentés font parfois appel aux hain-teny (science de la parole, art du dialogue poétique) dans les kabary de demande en mariage. Art de l'éloquence par excellence, sa pratique était jusqu'ici réservée aux hommes. Aujourd'hui, de plus en plus de femmes et de jeunes se passionnent pour le kabary…."

Les hira gasy. (chansons traditionnelles) "Le Sasitehaka: est un prélude d'environ 10mn, au son des tambours, et des battements de mains à l'entrée des chanteurs; le kabary: c'est le discours annonçant le début du spectacle, invitant les dames à prendre place sur la scène et introduisant le thème. Le discours dure 15mn; le Renihira est le chant principal qui développe le thème du spectacle (amour, délinquance juvénile, vie en société); le Dihy: c'est la danse. Pendant que les danseurs se déploient sur la scène, le reste de la troupe s'accroupit sur l'herbe. La danse dure 20mn et est suivie du discours final; le Zanakira est un spectacle de 15mn avant que la troupe ne quitte la scène. Nés sur les hautes terres, les " hira gasy " ou chants folkloriques se sont développés au temps du roi Andrianampoinimerina. Lors des grands travaux d'irrigation, le roi offrait un spectacle royal animé essentiellement par les chanteurs ou "Mpihira gasy", appelés à l'époque " mpihiran'Andriana " (chanteurs du Roi). Ces "Mpihira gasy", généralement originaires d'un même village, étaient des artistes célèbres mais démunis. Ils étaient alors mal vus par les colonisateurs et l'église à cause de leurs chants patriotiques. Les spectacles de " hira gasy " attirent des foules immenses et animent les grands événements de la communauté tels la Fête nationale, les cérémonies de retournement des morts, la fête de la moisson. Les textes des " hira gasy " racontent la vie quotidienne et contiennent toujours des messages et de sages enseignements. Les chants sont plutôt humoristiques, parfois même comiques, et sont accompagnés par les instruments de musique tels que le lokanga (instrument à corde en bambou), les instruments à vent - trompettes, flûtes, saxophones-, l'accordéon, les tambours variés.

Le sambatra. Le Sambatra (circoncision groupée) est une cérémonie rituelle célébrée en hiver, de juillet à septembre selon la tradition mais aussi pour des raisons d'hygiène. Il demeure une fête importante dans les régions rurales, en particulier dans le Sud-est de Madagascar, où il est célébré durant un mois tous les sept ans. Tous les enfants non circoncis, pendant les sept dernières années, sont réunis et amenés auprès du "Rain-jaza" (guérisseur traditionnel). Le premier Vendredi de la pleine lune. Aidés par la famille et les amis, les parents commencent à construire le "lapa" (hutte aménagée pour la circonstance). Plusieurs jours durant, des chansons traditionnelles sont chantées et la population se livre à des danses frénétiques accompagnées d'instruments tels que l'accordéon, le "valiha" et les tambours. Des jeux et des compétitions sportives sont organisés. Le jour "J", tôt le matin, au premier chant du coq, les jeunes gens "velondray aman-dreny" (non orphelins de père et de mère) vont aller chercher le "rano mahery" (eau sacrée) à la source sacrée. Au retour, des attaques sont simulées comme pour les empêcher de ramener l'eau sacrée dans le lapa. Si par malheur, le récipient tombe, ils seront ainsi obligés de retourner à la source. Ils doivent alors faire preuve de ruse pour pouvoir accomplir leur mission. L'eau sacrée est accueillie au lapa par les familles qui clament en chœur "Zanaboromahery , manatody vato". Alors le Rain-jaza commence son travail de circoncision en suivant scrupuleusement un rituel. Les chants et les cris des femmes masquent les pleurs et les gémissements des enfants circoncis. La circoncision terminée, les pères ou les grand-pères avalent les prépuces de leurs enfants circoncis enveloppés dans une banane ou un blanc d'œuf. La cérémonie se termine toujours par un grand festin accompagné de boissons fortes.

Le famadihanaou. Partout à Madagascar l'hommage aux ancêtres est fervent. Au cœur des Hautes Terres, une cérémonie dont l'origine se situe au-delà de la mémoire des hommes se perpétue depuis les temps les plus anciens : "le famadihana". Chaque année, de début juin à fin septembre, de village en village, les tombeaux sont ouverts et les vivants font danser leurs morts lors de grandes fêtes. Improprement appelé retournement des morts, "le famadihana" d'un ancêtre est organisé au minimum tous les cinq ans. La décision qui détermine l'organisation de cette cérémonie est souvent liée au surnaturel ; lors d'un rêve, par exemple, un parent défunt peut dire à l'un de ses descendants qu'il a froid. Un famadihana coûte cher (il faut offrir durant trois jours des festins à tous les parents, aux habitants du village, aux invités - plusieurs centaines de personnes -, faire venir des troupes de Mpihira gasy et de vako-drazana (compagnie de musiciens). Tous les membres de la famille qui le peuvent se cotisent. D'autres problèmes moins prosaïques relèvent de l'invisible : seuls les astrologues liés à la famille sont habilités à déterminer le jour et l'heure les plus propices à l'ouverture du tombeau. Après exécution d'un fomba (cérémonie lors de laquelle l'avis des ancêtres est demandé, après partage de rhum entre les vivants et les morts; on en verse un peu sur le sol à cette fin), les astrologues fixent le jour et l'heure du début et de la fin des fêtes de famadihana. Le jour convenu, les tombeaux sont ouverts, les ancêtres sont enroulés dans des nattes neuves (que les femmes se partageront après la cérémonie, elles ont un pouvoir de fécondité). Les hommes les sortent du tombeau. Aussitôt, la foule des parents et amis s'empare des corps et les emporte dans une danse très rapide. La danse cesse. Les corps sont posés sur le sol et entourés par les membres de la proche famille. Les parents offrent à chaque ancêtre un suaire neuf. On glisse dans les linceuls une bouteille de rhum, une photo, des billets de banque. Ce sont les cadeaux des vivants à leurs morts. Rires et larmes, joie et tristesse se mêlent. Moment de recueillement : des mains se posent et exercent de légères pressions sur les corps emmaillotés de lambamena neufs. On touche les ancêtres, pour leur "faire un câlin", ou leur demander aide ou conseil en une secrète prière. Soudain, chaque groupe se redresse, les corps sont brandis à bout de bras par des dizaines de personnes, puis sont jetés en l'air, secoués, emportés dans une farandole effrénée. Les danseurs font plusieurs fois le tour du tombeau puis les ancêtres rentrent pour cinq nouvelles années de solitude dans la demeure éternelle. La journée est ponctuée de spectacles de hira gasy. Elle s'achève encore une fois par un festin et une fête où les villageois dansent toute la nuit autour des orchestres "vako-drazana". L'art funéraire dans le grand sud. Dans le Grand Sud Malgache, parfois, épineux, ou tout simplement au bord des routes, une construction isolée s'élève. Seules apparaissent d'abord des hampes ou des planches de bois, creusées de figures géométriques et surmontées de petites sculptures représentant un animal, un couple, un militaire en képi ou… un avion. Elles se dressent sur un amas rectangulaire de pierres dont la hauteur atteint parfois 1 mètre et qui sont couvertes de crânes et de cornes de bœuf. Il s'agit de l'un des fameux tombeaux Mahafaly dont les voyageurs sans scrupules ont souvent emporté les bois sculptés appelé aloalo pour en garnir quelque musée personnel. Les bucranes proviennent des bœufs du défunt dont le troupeau entier a été abattu lors de sa mort, pour nourrir les invités et pour l'accompagner dans l'au-delà. En effet, on croit ici que la vie sur terre n'est qu'un bref passage : la vraie vie est celle des morts qui doivent se présenter avec tout ce qu'ils ont acquis durant leur vie terrestre, devant leurs nouveaux pairs, les ancêtres et devant le Zanahary (le créateur). Cette croyance explique l'art et l'amour avec lequel les tombeaux, demeures définitives, sont construits. Le pays Mahafaly lui-même est du reste un des creusets de la culture ancestrale malgache". 

Les Fady, les tabous. Ne pas respecter un fady équivaut à se rendre coupable envers les ancêtres. De nombreux "fady" existent en fonction de chaque personne selon son sexe, son appartenance familiale ou communautaire. Les "fady" peuvent exister sous différentes formes et il est nécessaire de demander aux chefs de village quels sont les "fady" du coin. Arbre sacré, lacs, lieux interdits etc., lieux interdits etc.

Bien préparer son départ

Formalités. Votre passeport en cours de validité d’au moins 6 mois à la date d'entrée sur le territoire. 

Le paludisme (malaria) sévit partout à Madagascar. Prudence !! une assurance couvrant un rapatriement sanitaire est fortement conseillée. Santé. Vous n'êtes pas obligés d'avoir un carnet de vaccinations, mais une consultation chez votre médecin sera nécessaire pour étudier l'opportunité d'un traitement antipaludéen et de certaines vaccinations. Une petite trousse à pharmacie saura être très utile. Les conditions sanitaires du pays ne sont pas excellentes et les petits bobos peuvent, s'ils ne sont pas rapidement soignés prendre de graves proportions. Votre trousse d’urgence comprendra:
Un traitement antipaludéen (voir votre médecin au moins un mois avant votre départ)
De l'alcool modifié, des compresses stériles, de la Bétadine, des antibiotiques à large spectre, des produits contre les moustiques, des préservatifs, une bande de gaze, une paire de ciseaux, des produits nanti-diarrhéiques; des cachets pour purifier l'eau pourront aussi être utiles. Si ses médicaments ne vous servent pas vous pourrez les offrir, car la médecine est très chère pour les Malgaches et votre cadeau sera très apprécié, mais bien lire l'avertissement ci-dessous. Une certaine médecine locale peur être un sérieux secours, grâce aux connaissances exceptionnelles de vieux "sorciers" dont la connaissance des plantes médicinales endémiques est immense.

* Il faut faire très attention quant à la distribution des médicaments car il peut être très délicat, voire dangereux de les donner, aux risques que l'on vous accuse d'avoir rendu malade la personne à qui vous aurez prodigué des soins; surtout si vous êtes en brousse où les croyances sont fortes: de plus vous n'êtes pas médecin. Prudence donc dans votre générosité. 

N'oubliez pas votre guide : le Routard, le Petit Fûté, Lonely Planète, le Guide ... etc.

Argent. Le Franc malgache (Fmg) n’est plus la monnaie officielle; il est remplacé progressivement par l'Ariary: 1 Ariary = 5F.m.g. Un Euro ~ 13000 Fmg: Calculette Un séjour de un mois avec 600 € reste encore possible, mais vous ne ferez pas de folies. Les cartes de crédit ou traveller chèques sont bien acceptés dans les banques, mais dans très peu de commerces. La plupart des hôtels n'ont pas de coffre-fort mais vous offre la possibilité de garder vos valeurs. Les coffres-forts sont à éviter car les gardiens ou le personnel ont souvent des doubles de clés ou connaissent les codes.

Utiles. Emportez quelques échantillons de parfums, des stylos, des vieux jeans, des tee-shirts, des lunettes. Vous pourrez faire des cadeaux utiles. Il est préférable d'emporter vos pellicules N/B ou vos films car si la capitale ne manque de rien en brousse, tout est différent.

Vêtements. Il n'est pas nécessaire de bourrer votre valise ou sac à dos (de loin le plus pratique) mais mettez-y une petite laine (les nuits sont fraîches, voire froides sur les plateaux), un vêtement de pluie, un pantalon léger, un haut à manches longues (moustiques!) et votre maillot de bain. Les seins nus ne se pratiquent pas et les ‘’strings maillot de bain’’ ne sont pas usités et à fortiori le nudisme (attention aux us et coutumes). Une bonne paire de chaussures de marche complétera le tout.

Drogue. La consommation ou la détention de drogue sont très sévèrement réprimées à Madagascar. Pour les irréductibles faites très attention auprès de qui vous vous fournissez et ou vous fumez. Le vent peu vous apporter bien des tracas. Apportez vos feuilles, introuvables à Madagascar. Un vrai conseil: attendez, vous aurez le temps chez vous en toute tranquillité.
Les prisons malgaches: l'enfer !

Sans aide extérieure vous n'aurez ni à manger ni à boire

Corruption. Depuis un certain temps le gouvernement s'attaque par son organisation le "Bianco" de lutter contre la corruption. La tâche est ardue car ce fléau est devenu institutionnel dans tous les rapports avec les autorités. Ne pas rentrer dans ce jeu facile de payer mais refuser s'avère souvent délicat. A vous d'analyser la situation.

* Ne comptez pas sur l'ambassade de France qui n'est pas là pour aider les français en difficulté mais plutôt défendre les intérêts économiques des grands investisseurs. On se demande d'ailleurs à quoi servent nos représentants de notre nation si ce n'est que parader, comme le fait aussi la plupart des nombreuses ONG. (Allez dîner au Sakamanga et allez dans les boîtes de nuits de Tana!) De nombreux témoignages confirment que notre ambassade et consulats dans ce pays ne font pratiquement rien face aux autorités malgaches qui emprisonnent facilement nos compatriotes sous des prétextes futiles et divers afin de leurs soutirer des sommes parfois très importantes. De plus si vous devez vous rendre à l'ambassade de Tananarive, vous devrez faire comme tout le monde: une queue infinie, car il n'y a pas de réception directe pour les Français. Scandaleux !!!!

Prostitution De nombreuses très jeunes filles se prostituent. Partout: en ville, dans les bars, les restaurants, les hôtels... vous serez très sollicités. Alors si vous voulez rentrer avec une fille, il vous faudra impérativement négocier votre nuit, et vérifier son âge, avant de rentrer à votre hôtel. Dans le cas contraire au petit matin, vous risquez d'avoir la désagréable surprise de voir débarquer la police qu'aura été cherché votre rencontre d'une nuit, au prétexte que vous n'avez pas assez payé; de là ...les ennuis commencent. Prudence donc. Ne laissez rien en vue; ni argent, ni matériel vidéo, photo, lecteur de musique; ces filles n'hésitent pas à voler et à Madagascar vous n'aurez aucun recours car la police est inefficace pour ce genre de problème et ne veut pas l'être, car souvent elle partage les bénéfices avec la soi-disant victime; en l’occurrence c'est vous mais pas dans ce pays ! Qu'on se le dise; (sic). Rentrer seul est La Solution.

Vous êtes amoureux et vous décidez de vous installer!

Avertissement 

Avant tout vous devez comprendre que nous sommes des "Vazaha" donc forcément riches pour les Malgaches à qui on apprend ça dès leur plus jeune âge. Comment peuvent-ils croire le contraire quand le prix de votre séjour vaut des années de salaires. Un aspect tout aussi important: les Malgaches ne nous aiment guère; ils ne nous ont pas encore pardonné la colonisation, qu'on leur a souvent décrite comme un asservissement et un esclavagisme; bien des idées fausses leurs ont été mises dans la tête. Dans leur esprit la France les a abandonnés (et ils n'ont pas tout à fait tort), les laissant dans une situation où ils n'ont pendant les dix années suivant l'indépendance que profiter des acquis laissés. Les colons et les autorités françaises de l'époque ont aussi beaucoup de reproches à se faire. Il faut se rappeler des massacres de Tamatave.

La situation économique est devenue insupportable et la faillite de la Girama (électricité et eau) occasionne des coupures de courant de 2h à plus de 12 h. L'insécurité gagne toutes les villes et il est dangereux de venir dans ce pays

Vous devez savoir qu'il est impossible d'acheter du terrain à Madagascar, la loi malgache est ancestrale; il y a deux solutions alternatives: un bail emphytéotique qui va de 17 à 99 ans, ou le mariage. Comme il vous sera très difficile d'obtenir voire impossible la nationalité malgache vous devrez acheter au nom de votre épouse ou époux, ce qui n'est pas sans risque.

Si Madagascar est un pays accueillant, il faut néanmoins rester très prudent si on désire s'y installer. Il est nécessaire de bien comprendre ceci: vous êtes étrangers, donc vous êtes riches.

De nombreux français se sont dit un jour: et si je montais une petite affaire. C'est le début des soucis. Les autorités bienveillantes, vous laissent vous installer après avoir fait le parcours du combattant; préfecture police, immigration, impôts etc.... et dans ce pays de non droit une rétribution peut momentanément résoudre les difficultés immédiates. Votre réussite (vous avez investi quand même un peu d'argent), votre train de vie, car il ne faut jamais oublier que vous êtes dans un des pays les plus pauvres de monde, va alors susciter parmi la population une certaine jalousie. Certains vont faire en sorte de vous prendre votre affaire. Les ennuis commencent; il faut payer le commandant, le maire, le colonel, le policier du coin de rue, etc. Les motifs sont futiles, mais on ne peut y échapper. Quant à la justice on achète les Juges, les Procureurs, enfin tout le monde. De nombreux " Vazaha " de peu de moralité ont profité de la misère locale et de la corruption pour s'installer dans ce pays en omettant de régulariser leur situation et ont ainsi rendu beaucoup plus difficile aux autres de réaliser leur désir de vivre une autre vie.

Ne comptez pas sur l'ambassade de France qui n'est pas là pour aider les français en difficulté mais défendre les intérêts économiques des grands investisseurs. On se demande d'ailleurs à quoi servent les représentants de notre nation, si ce n'est que de parader, comme le fait aussi la plupart des nombreuses O.N.G. qui nuisent à celles peu nombreuses qui font réellement un vrai travail. Allez dîner au Sakamanga et sortez dans les boîtes de nuits de Tana. Vous y verrez nos dignes représentants officiels ou non dans les bras de jeunes "étudiantes"!) De nombreux témoignages confirment que notre ambassade et consulats dans ce pays ne font pratiquement rien face aux autorités malgaches qui emprisonnent facilement nos compatriotes sous des prétextes futiles et divers afin de leurs soutirer des sommes d'argent parfois très importantes. De plus si vous devez vous rendre à l'ambassade de Tananarive, vous devrez faire comme tout le monde: une queue infinie, car il n'y a pas de réception directe pour les Français. Scandaleux !

Depuis quelque temps, une lutte anti-corruption est mise en place, mais les habitudes sont là et le gouvernement par son service de lutte: le "bianco" a de grandes difficultés à éradiquer ce fléau. Il gangrène parmi le service même, jusqu’aux plus hautes instances de l’état. A ce jour les nouvelles autorités malgaches (comme les précédentes) n'assurent en rien la sécurité des petits investisseurs, qu'ils méprisent et il est bien risqué de mettre ses deniers dans un pays aussi peu sûr. Le tourisme peu important vu les conditions sanitaire extrêmes: malaria, choléra, famine, épidémies, cyclones, n'est pas suffisant et vous devrez sans cesse réinvestir de l'argent. Environ 250000 à 290000 touristes en 2005 ce qui fait une moyenne de 800 / jour.

Quant à ceux qui vont tomber amoureux d'une de ces perles de Madagascar et "dieu" sait si elle sont "belles," il faut qu'ils sachent que très peu sauront maintenir le couple. Les filles malgaches que vous amènerez en France auront une idée en tête: revenir au pays; elles y ont souvent laissé coutumes, famille et, ou fiancé. La vie chez nous n'est pas leur vie et le mal du pays est si fort que vos efforts seront vains. De plus vous avez quand même menti sur votre vraie situation, car vous étiez vraiment amoureux et c'était inespéré de rencontrer une si jolie jeune fille; à votre âge ! 

A force de donner des sommes considérables, bien souvent détournées par leurs dirigeants à ce pays et ensuite annuler la dette (visite de Jacques Chirac en Juillet 2004 et 2005, reconstruction totale de cinq marchés et réparation de la digue après le passage du cyclone à Mahajanga) les autorités malgaches nous considèrent comme des pourvoyeurs de fonds et n'ont pas du tout la volonté de sortir le pays de la misère mais plutôt de s'enrichir personnellement. Désolant ! Mais sans doute est-ce de notre faute. Madagascar fait "payer" aux Français la colonisation et en quelque sorte la décolonisation !

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